Du même nom que sa série de capsules web, le 7e album de Pépé et sa guitare suit aussi un des traits de cette série qui illustre bien l’artiste et c’est la convivialité. Car sans être la grande vedette qu’il ne veut probablement pas être, Pépé c’est l’artiste qui fait le pont entre l’underground et la strate supérieure, un genre de col bleu du showbiz, qui malgré les modes qui passent, se renouvelle dans la continuité et qui met de l’avant autant le trip de tout ce qu’implique son métier que l’œuvre en tant que telle. Et qui nécessairement en chemin, se fait pas mal d’amis, dont quelques-uns participent à cet album. Marc Dery, de un. Ex-Zébulon, qui réalise l’album. On retrouve aussi Chafiik (Loco Locass), Alex Fecteau (Planet Smashers) et Steve Hill, en plus de Félix Soude et François Gaudreault. Mais ce qu’on y retrouve surtout c’est sa fameuse guitare, qui a tendance à être un peu oubliée, mais qui se doit d’être soulignée, car au-delà de la justesse de la vision de l’artiste et ses textes qui font mouche, la mention « et sa guitare » n’est pas anodine. Et si il y a une chose que ce nouvel album souligne, c’est la qualité du musicien et de son jeu de guitare. En ce sens, la réalisation de Dery met en valeur cet aspect et faire autrement aurait été pas mal à côté de la plaque. Pour ce qui est des thèmes, on demeure dans les mêmes eaux auxquelles Pépé nous a habitués et c’est tant mieux, encore là, avoir fait autrement, pas sûr que ça aurait été une bonne chose.
Lancement mardi 17 mai au Verre Bouteille à Montréal et au District à Québec le 19 mai.